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Les races de trait présentes au Haras

Découvrez les différentes races de chevaux réunies au Haras.

Actuellement, plusieurs races de chevaux de trait cohabitent au Haras National d'Hennebont : le breton, le trait poitevin, le comtois, le boulonnais, le trait du nord, le cob normand et le percheron.

 

LE BRETON

Le cheval Breton est un cheval très massif et musclé qui possède souvent une robe alezane. Il est d’une taille modeste mais déploie un trot efficace et une grande puissance au travail.

 

Au XVIIIe siècle, la Bretagne conquérait la suprématie dans l’élevage du cheval de travail, le commerce et l'élevage y étant florissants.

C’est d’ailleurs dans la partie nord du Finistère, dans le Léon, que la prospérité de la ville a été possible grâce à l’élevage du postier Breton. Le cheval a évolué au long des siècles avec le cheval Armoricain des premiers âges au Postier du début de ce siècle. C’est à partir de nombreux croisements de races indigènes que différents chevaux sont apparus, tous appelés « Bretons ».

La Bretagne se met à produire le Bidet Breton, cheval résistant et rustique, car les voyageurs ont besoin d’une voiture confortable. Toute une gamme de différents chevaux est présente à l’époque sur les foires de Morlaix ou de la Martyre, là où l’armée trouve des chevaux vifs pour ses officiers et des chevaux de trait légers pour son artillerie.

Le Breton ne fait que s’adapter et sera ensuite croisé à des étalons étrangers du nord de l’Europe pour fournir à l’âge des diligences un cheval carrossier. Le cheval Breton va poursuivre son évolution et s’alourdir en un trait fort et vigoureux afin de servir pour les travaux agricoles qui utilisent des outils de plus en plus lourds. Il est aussi croisé avec du pur-sang Anglais et devient « coursier », un cheval rapide.

 

 

Le trait Poitevin mulassier

Le Poitevin est grand, calme, élégant et aussi doté de crins ondulés en raison de son origine liée au cheval flamand, il peut porter des robes variées et originales, comme le souris, le noir et l'isabelle.

 

Son origine remonte au XVIIème siècle, lorsque les juments locales ont été croisées avec les chevaux Flamands des travailleurs Hollandais, venus réaliser des travaux d’assèchement du Marais poitevin commandités par Henri IV. Elevé depuis toujours dans le marais poitevin, en plein air intégral, le cheval de Trait Poitevin est adapté aux zones humides. Les femelles sont en priorité utilisées pour l’élevage et la sauvegarde de la race, et les mâles eux, sont utilisés pour le loisir monté ou attelé, et pour les activités professionnelles dites de « cheval utilitaire » comme le transport de personnes, balade touristique, surveillance et nettoyage des sites, entretien et arrosage des espaces verts, collecte de déchets, débardage, travail de la vigne etc.

 

 

Le Comtois

Le comtois est très rustique, endurant et résistant ; il est connu pour sa docilité, son calme et sa patience qui font de lui un très bon cheval de travail et de loisir. Étant peu craintif, il peut être utilisé en attelage, en randonnée et même en spectacle.

 

Le cheval Comtois vient des montagnes de Franche-Comté et descendrait de croisements de juments locales avec des étalons germaniques. Utilisé comme étalon améliorateur de race dans toute la Bourgogne, ce cheval servait aussi de monture aux chevaliers lors de leurs joutes. Adopté par Louis XIV, puis Napoléon Ier, ce cheval guerrier servait pour leur cavalerie mais aussi pour tirer artillerie et carrosses. Les demandes successives des armées ont causé une forte pénurie de chevaux en Franche-Comté. Ce n’est alors qu’au début du XXème siècle que des passionnés décident de préserver la race en effectuant une sélection rigoureuse des reproducteurs et en utilisant de petits étalons ardennais bai, sans balzane ni en-tête. En 1910, le premier concours d'élevage a lieu à Maîche (Doubs), et en 1919, le Syndicat du cheval Comtois et le stud-book de la race sont créés. Ce cheval retrouva alors sa place dans les campagnes de Franche-Comté au côté de nombreux paysans pour le labour.

 

 

Le Boulonnais

Le boulonnais est un cheval de trait musclé aux allures actives et brillantes. Il est très élégant et racé, ce qui lui donne souvent le surnom de "pur-sang du cheval de trait".

 

On peut distinguer deux différents types de Boulonnais, le grand Boulonnais et le petit Boulonnais aussi appelé Mareyeur. Le grand Boulonnais est puissant et est utilisé pour le travail de la terre à betteraves, le petit Boulonnais, lui, est beaucoup utilisé pour les transports rapides jusqu’au milieu du XIXème siècle. Le cheval Boulonnais est énergique, c’est un excellent cheval de traction utilitaire ou de prestige. Il est aussi très apprécié pour son élégance et participe avec succès aux compétitions d’attelage. Il convient à des personnes débutantes ou confirmées, pour des activités de loisirs de même que pour des compétitions.  

 

 

Le Trait du Nord

Le cheval de Trait du Nord est un cheval de grande taille, bien charpenté et énergique. De caractère facile et courageux, c’est un cheval polyvalent.

 

Le « Trait du Nord » appartient à la famille nombreuse des chevaux de trait qui peuplent le Nord-Ouest de l’Europe. Cette famille rassemble les Ardennais de Belgique, de France, du Luxembourg et de Suède, l’Auxois de Bourgogne, le Trait Belge ou Brabançon, le Trait Néerlandais, et le Rhénan. La sélection au fil des ans pour les besoins de l’agriculture du Nord a donné les caractéristiques et spécificités que le cheval de Trait du Nord possède. Au XIXème siècle et dans la première moitié du XXème siècle, ce cheval était très apprécié pour son gabarit, sa force et sa gentillesse. Il était utilisé dans les grandes exploitations agricoles et aussi dans l’industrie pour ceux de « grande taille » et dans les mines de charbon pour les chevaux de petite taille. Ce cheval a son berceau d’élevage dans les départements des Hauts de France, Nord, Pas-de-Calais, Aisne, Oise et Somme.

 

 

Le Cob Normand

Le cheval Cob Normand est charpenté, il a souvent l'aspect d’un cheval de sang en plus étoffé. Il est à la fois calme et énergique, et sa générosité, ses allures et son endurance à l’effort en ont fait un cheval de grande réputation.

 

Le Cob, demi-sang normand, est issu des mêmes sources génétiques que le carrossier normand. Il tient son modèle harmonieux et bien alluré de l’apport de Pur-Sang anglais et de Norfolk au XIXème siècle. C’est avec la sélection d’un cheval plus étoffé qu’apparu le cheval Cob Normand, tractionneur léger, compact, actif et énergique.

Avec l’usage des chevaux dans le domaine agricole, le Cob Normand vit sa taille augmenter durant les quatre années d’occupation. Malgré la baisse des effectifs du Cob Normand jusqu’en 1995, l’époque du Selle Français ne fut pas pour autant néfaste à l’orientation de la sélection du Cob Normand. En effet, car on avait la possibilité d’engendrer un demi-sang en croisant un Pur-Sang et une jument Cob.

 

 

Le PERCHERON

Cheval gentil, posé, courageux et robuste, le Percheron est capable de tracter des charges lourdes et son caractère doux et calme font de lui un bon compagnon pour les promenades avec enfants.

 

Originaire du Perche, il serait peut-être issu de croisements avec d’anciennes races de chevaux arabes et espagnols qui étaient présents en France. Ce cheval puissant surnommé le « diligencier » a longtemps été utilisé pour tracter des véhicules hippomobiles.  Il a connu un déclin après la seconde guerre mondiale à tous les niveux, y compris dans celui de l’agriculture, avec l’émergence de machines à moteur. Ce cheval de labour est de nos jours utilisé pour l’entretien des espaces verts, les travaux urbains et l’agriculture. Le Percheron est polyvalent et est un compagnon très attachant qui convient aussi très bien pour des compétitions ou bien des balades.

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